Andrea Summers
05-29-04, 12:36 PM
Égarer si bagarrer : la poly polarité en cause
> Mais BUM sert-il seulement à comprendre et à
> démystifier notre attirance homosexuelle ou bien à
> rassembler simplement les gens, peu importe s'ils sont
> de sexe masculin ou féminin, trois-quarts bi ou 100%
> gay ou hétéro?
>
Salut Zig;
B’en, pour un gars qui se dit ne pas aimer parler vous êtes bien éloquent. J'ai beaucoup aimé votre message à sujet du fait que seules parlent les femmes ici. Vous visez précisément le « double-bind » des bis. Les femmes se définissent en se parlant. Les hommes, non. Dans un livre j'ai lu à sujet de la vie des êtres humains préhistoriques, il y avait une explication sur cette différence de débit de paroles chez les deux sexes. Ca disait que les hommes, qui passèrent leur vie à s’occuper de la chasse, avaient intérêt à se taire. Sinon, leur proie les entendrait et s’enfuirait. Par contre, chez les femmes le silence portait une importance tout à fait distincte. Pour les femmes, en groups ou éparpillées ci-et-la à faire la quête, on avait intérêt à parler. La voix servait de lieu d'attache entre les femmes d'une façon profonde, et profondément protecteur. L’importance pour elles c’était d’être attachées aux siennes pour ne pas se voir devenir un repas express pour quelqu’animal carnivore. Male, femelle, ce sont des faits primordiaux. Ce sont des catégories physiques aux quelles sont attachées depuis la plus tendre enfance des façons précises de se situer au monde. Survivre en bavardant pour les femelles : quiétude attentive pour les males. C’est pourquoi, même devenus modernes, les êtres masculins et féminins n’auront jamais le même besoin de s’exprimer et s’entre parler. Ca n'a rien à voir avec l'attirance sexuelle.
Pour ce qui est la question de si oui ou non les Gais et le hétéros ont une place parmi nous, je dis clairement et hautement, NON. Le fait de faire un choix crée un choix. C’est ce que ne comprendront jamais les personnes non-bi. Les unisexuels, est c’est d’eux autres que nous parlons maintenant, n’ont pas la perception que nous, les bi, ont. C’est tout simple. N’ayant jamais fait le chois entre partenaires du même sexe ou celui de l’autre, les uni-sexés nous sont autre à tous égards. Mais, s’écrient toutes les personnes qui ont jamais eu quelques relations que ce soit avec une personne du même : nous autres aussi nous avons fait un chois (5, 6 fois…) et nous comprenons la vie de la même façon que les bi. Non, c’est faux. Le fait de s’être égaré entre les sexes ne constitue pas faire un chois entre l’exclusivité unipolaire et la poly polarité. Les files sur le bord du tapis en constituent en aucun sens la réalité rayonnant qu’est la vie poly polaire.
Soi d’un seul sexe, soi des deux, la différence est là. C’est la simplicité même, sauf que pour les personnes unisexuelles, il n’y a aucune simplicité : si tu n’a jamais choisi une chose, tu ne connaîtras jamais, jamais, jamais cette chose. Par ce fait, il n’a rien qui justifierait que les hétéros et les Gais partagent cette espace. Elle est uniquement et profondément réservée aux personnes bisexuelles. Dans une espace bi il n’y a aucun dialogue possible entre les unisexuel(le)s et les bisexuel(le)s. Les hommes et femmes, unisexuel(le)s ne comprendront jamais le fait de ne pas choisir son partenaire en fonction de son sexe physique. Les inclure c’est nier la valeur et l’importance de la philosophie bisexuelle. Ces personnes doivent être séparées de toute espace bi. Pour les bi, l’aspect fulgurant de notre vie sexuelle est justement de pouvoir voir la personne au complet, sans a priori ce demander s’il s’agit d’un male ou d’une femelle. C’est ça qui définit l’aperçue bi. L’uni polarité ou le poly polarité c’est ça qui définit les unisexuel(le)s d’un coté et les bisexuel(le)s de l’autre.
L'exactitude de cette pensée réside dans le développement personnel de chaque personne. Au 21ieme siècle, l’uni polarité est la règle. Les unisexel(le)s voient dans le chois bi un chois qui ne doit pas se faire. Leur être est uni-polaire, or l’être bi ne l’est pas.
Ci cette espace va vivre, ce sera uniquement parce que nous avons eu la conviction de la créer et de la défendre. C’est notre petit coins à nous tous seuls où nous pouvons pleinement saisir et enchevaucher notre sens de communauté. C'est ça la défi bi. Pas de Gais, ni d'hétéros dans cette escape. Sinon, nous créons encore une géographie de silence, d'exclusion et de privilège pour les personnes unisexuelles. Cette chose me parait la vérité même. Pour moi, la quasi-totalité des personnes avec qui j'ai à faire chaque jour sont des unisexuel(le)s. Notre survie en tant que communauté requière la séparation totale et sans ambigu justement pour que nous ne pas avoir à nous expliquer avec les Straights. Notre communauté est petite et précise. Seul l’Apartheid nous permettra de nous développer en tant que communauté. Notre espace à nous n’est pas une espace uni-polaire. Nos chois ne sont pas entre les deux pointes fixes de la physionomie. Nous vivons une autre réalité. Celle de la poly polarité. Chez nous, le paysage se peuple non pas d’hommes et de femmes, de males et de femelle, mais de personnes. Notre smorgasboard comprend mantes façons de choisir ses partenaires sexuel(le)s. Pour les énumérer nous commençons avec l’homme flirte, la femme douce, l'havard(e) indéfini(e), ainsi que les mal-compris de tous genres. Notre aperçu s’étend entre hommes et femmes, mais jusqu’aux points infinis de la corporalité humaine. C’est ça qui nous sépare à jamais des personnes uni polaires. Seule la séparation totale nous permettra de s’épanouir en tant que bi.
Alors, voilà! Je me suis exprimée. A d’autre de reprendre le ballon.
Andrea-Caroline
Montréal, QC, CDN
> Mais BUM sert-il seulement à comprendre et à
> démystifier notre attirance homosexuelle ou bien à
> rassembler simplement les gens, peu importe s'ils sont
> de sexe masculin ou féminin, trois-quarts bi ou 100%
> gay ou hétéro?
>
Salut Zig;
B’en, pour un gars qui se dit ne pas aimer parler vous êtes bien éloquent. J'ai beaucoup aimé votre message à sujet du fait que seules parlent les femmes ici. Vous visez précisément le « double-bind » des bis. Les femmes se définissent en se parlant. Les hommes, non. Dans un livre j'ai lu à sujet de la vie des êtres humains préhistoriques, il y avait une explication sur cette différence de débit de paroles chez les deux sexes. Ca disait que les hommes, qui passèrent leur vie à s’occuper de la chasse, avaient intérêt à se taire. Sinon, leur proie les entendrait et s’enfuirait. Par contre, chez les femmes le silence portait une importance tout à fait distincte. Pour les femmes, en groups ou éparpillées ci-et-la à faire la quête, on avait intérêt à parler. La voix servait de lieu d'attache entre les femmes d'une façon profonde, et profondément protecteur. L’importance pour elles c’était d’être attachées aux siennes pour ne pas se voir devenir un repas express pour quelqu’animal carnivore. Male, femelle, ce sont des faits primordiaux. Ce sont des catégories physiques aux quelles sont attachées depuis la plus tendre enfance des façons précises de se situer au monde. Survivre en bavardant pour les femelles : quiétude attentive pour les males. C’est pourquoi, même devenus modernes, les êtres masculins et féminins n’auront jamais le même besoin de s’exprimer et s’entre parler. Ca n'a rien à voir avec l'attirance sexuelle.
Pour ce qui est la question de si oui ou non les Gais et le hétéros ont une place parmi nous, je dis clairement et hautement, NON. Le fait de faire un choix crée un choix. C’est ce que ne comprendront jamais les personnes non-bi. Les unisexuels, est c’est d’eux autres que nous parlons maintenant, n’ont pas la perception que nous, les bi, ont. C’est tout simple. N’ayant jamais fait le chois entre partenaires du même sexe ou celui de l’autre, les uni-sexés nous sont autre à tous égards. Mais, s’écrient toutes les personnes qui ont jamais eu quelques relations que ce soit avec une personne du même : nous autres aussi nous avons fait un chois (5, 6 fois…) et nous comprenons la vie de la même façon que les bi. Non, c’est faux. Le fait de s’être égaré entre les sexes ne constitue pas faire un chois entre l’exclusivité unipolaire et la poly polarité. Les files sur le bord du tapis en constituent en aucun sens la réalité rayonnant qu’est la vie poly polaire.
Soi d’un seul sexe, soi des deux, la différence est là. C’est la simplicité même, sauf que pour les personnes unisexuelles, il n’y a aucune simplicité : si tu n’a jamais choisi une chose, tu ne connaîtras jamais, jamais, jamais cette chose. Par ce fait, il n’a rien qui justifierait que les hétéros et les Gais partagent cette espace. Elle est uniquement et profondément réservée aux personnes bisexuelles. Dans une espace bi il n’y a aucun dialogue possible entre les unisexuel(le)s et les bisexuel(le)s. Les hommes et femmes, unisexuel(le)s ne comprendront jamais le fait de ne pas choisir son partenaire en fonction de son sexe physique. Les inclure c’est nier la valeur et l’importance de la philosophie bisexuelle. Ces personnes doivent être séparées de toute espace bi. Pour les bi, l’aspect fulgurant de notre vie sexuelle est justement de pouvoir voir la personne au complet, sans a priori ce demander s’il s’agit d’un male ou d’une femelle. C’est ça qui définit l’aperçue bi. L’uni polarité ou le poly polarité c’est ça qui définit les unisexuel(le)s d’un coté et les bisexuel(le)s de l’autre.
L'exactitude de cette pensée réside dans le développement personnel de chaque personne. Au 21ieme siècle, l’uni polarité est la règle. Les unisexel(le)s voient dans le chois bi un chois qui ne doit pas se faire. Leur être est uni-polaire, or l’être bi ne l’est pas.
Ci cette espace va vivre, ce sera uniquement parce que nous avons eu la conviction de la créer et de la défendre. C’est notre petit coins à nous tous seuls où nous pouvons pleinement saisir et enchevaucher notre sens de communauté. C'est ça la défi bi. Pas de Gais, ni d'hétéros dans cette escape. Sinon, nous créons encore une géographie de silence, d'exclusion et de privilège pour les personnes unisexuelles. Cette chose me parait la vérité même. Pour moi, la quasi-totalité des personnes avec qui j'ai à faire chaque jour sont des unisexuel(le)s. Notre survie en tant que communauté requière la séparation totale et sans ambigu justement pour que nous ne pas avoir à nous expliquer avec les Straights. Notre communauté est petite et précise. Seul l’Apartheid nous permettra de nous développer en tant que communauté. Notre espace à nous n’est pas une espace uni-polaire. Nos chois ne sont pas entre les deux pointes fixes de la physionomie. Nous vivons une autre réalité. Celle de la poly polarité. Chez nous, le paysage se peuple non pas d’hommes et de femmes, de males et de femelle, mais de personnes. Notre smorgasboard comprend mantes façons de choisir ses partenaires sexuel(le)s. Pour les énumérer nous commençons avec l’homme flirte, la femme douce, l'havard(e) indéfini(e), ainsi que les mal-compris de tous genres. Notre aperçu s’étend entre hommes et femmes, mais jusqu’aux points infinis de la corporalité humaine. C’est ça qui nous sépare à jamais des personnes uni polaires. Seule la séparation totale nous permettra de s’épanouir en tant que bi.
Alors, voilà! Je me suis exprimée. A d’autre de reprendre le ballon.
Andrea-Caroline
Montréal, QC, CDN